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Formation de la Terre4,6 milliards d'annéesFormation d’un disque protoplanétaire. © NasaVue d’artiste de l’Hadéen, premier éon géologique de la Terre. Il commence avec la formation de la Terre et s’achève il y a 4 milliards d’années. © Wikimedia commons/Domaine publicVue d’artiste de la collision à l’origine de la formation de la Lune. © Nasa/JPL/Caltech
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Premières roches datées4 milliards d'annéesVue d'hélicoptère de la partie est d'Isua (Groenland). Cette photo montre une montagne de "banded iron formation" (roches sédimentaires siliceuses et riches en fer). © M. Van Zuilen/CNRS PhotothèqueSerpentinites, roches vert sombre datant de l'Archéen, à Isua au sud-ouest du Groenland. Des chercheurs ont mis en évidence le caractère basique des eaux thermales qui ont baigné les serpentinites d'Isua, révélant ainsi que ces roches constituaient un environnement favorable à la stabilisation des acides aminés et donc à la formation des molécules organiques. Les volcans de boue d'Isua auraient libéré, il y a environ 4 milliards d'années, des éléments chimiques indispensables à la formation des premières biomolécules, dans des conditions propices à l'émergence de la vie primitive terrestre. © F. Albarède/CNRS PhotothèqueRoche réputée pour être une des plus vieilles connues au monde (au moins 3,7 milliards d'années), elle provient de la zone d'Isua au Groenland et est unanimement reconnue comme étant d'origine sédimentaire. © T. Mamberti/CNRS Photothèque
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Apparition de la vie3,5 milliards d'annéesStromatolite fossile datant de 3,45 milliards d'années, découvert dans la formation de North Pole, dans le Pilbara, en Australie. © P. Lopez Garcia/CNRS PhotothèqueRoches du Pilbara, en Australie. Vieilles de 3,4 milliards d'années, elles sont parmi les plus anciennes sur la planète. Elles abritent les plus anciens stromatolites fossiles. Les stromatolites sont des roches feuilletées coniques ou en dômes formées par le dépôt calcaire d'un tapis de microorganismes (bactéries, archées,...). Ce sont entre autres dans les affleurements de Pilbara, que les plus vieilles traces de vie attestées ont été découvertes. © P. Lopez Garcia/CNRS PhotothèqueStromatolithe découvert à Pilbara, en Australie. Cette roche date de 3, 48 milliards d'années. © C. Fresillon/CBM/CNRS Photothèque
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Premiers eucaryotes2,2 milliards d'annéesLes traces fossiles eucaryotes les plus anciennes pourraient être datées de 2,2 milliards d’années (Grypania spiralis). C’est en se basant sur la taille de ce fossile que les scientifiques en ont déduit qu’il s’agissait d’un eucaryote unicellulaire. Grypania est aujourd’hui considéré comme un eucaryote pluricellulaire. Mais la taille n’est pas un critère morphologique fiable. Certains eucaryotes, en effet, sont petits comme des procaryotes (les picoeucaryotes par exemple) et, à l’inverse, certains procaryotes peuvent être grands comme des eucaryotes (la bactérie Thiomargarita par exemple). Un autre critère morphologique peut alors être utilisé, la décoration de la surface cellulaire. Très souvent, en effet, les eucaryotes unicellulaires possèdent des structures à la surface de leurs cellules, ce qui n’est pas le cas des cellules procaryotes. En se basant sur ce critère, les fossiles eucaryotes les plus anciens seraient datés d’environ 1,5 milliards d’années. Et en 2008 une équipe de l’Institut de chimie des milieux et matériaux (Université de Poitiers et CNRS) ont mis à jour un site fossilifère au Gabon des traces de nombreux organismes pluricellulaires datant de 2,1 milliards d’années.Sources : Le Soleil, la Terre... la vie. La quête des origines M. Gargaud, H. Martin, P. Lopez Garcia, T. Montmerle, R. Pascal Belin/Pour la science - 2009Un coccolithophore, une algue unicellulaire phytoplanctonique eucaryote. © M. Frada/CNRS PhotothèqueDécouverte de l'existence d'une vie complexe et pluricellulaire datant de plus de deux milliards d'années
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La glaciation huronienne2,4 à 2,1 milliards d'annéesIl y a 2,4 milliards d’années une forte augmentation de la concentration en oxygène atmosphérique a eu lieu. C’est le Grand Evénement d’Oxydation (GEO). A la même période, les cyanobactéries apparaissent et se développent. Ces micro-organismes sont photosynthétiques et dégagent donc de l’oxygène. Or, ce gaz est toxique pour les archées méthanogènes peuplant jusque-là les océans. Le méthane disparaît presque totalement. Le méthane génère un effet de serre trente fois plus important que celui dû au CO2. Cet effet de serre étant très diminué, la glaciation est irrémédiable. Elle durera près de 300 millions d’années…© Wikimedia commons/Domaine public
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La glaciation sturtienne759 à 717 MaIl y a 720 millions d’années, un nouvel épisode de glaciation massive survient. Précédemment, il y a 800 millions d’années, le supercontinent Rodinia avait commencé à se disloquer. Les éruptions volcaniques qui accompagnent ces mouvements tectoniques vont recouvrir de laves basaltiques d’immenses régions. Parallèlement, on assiste à l’ouverture d’océans qui vont générer de nouvelles sources d’humidité et entraîner une augmentation des précipitations sur les continents. Les laves basaltiques vont s’éroder très rapidement en entraînant avec elles une grande partie du CO2 atmosphérique. L’effet de serre diminue, les terres se recouvrent de glace.© Wikimedia commons/Domaine public
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La glaciation marinoenne649 à 635 MaCette glaciation intervient aux alentours de 650/635 millions d’années. Des traces de cet épisode glaciaire se retrouvent un peu partout sur la Planète : en Australie, au Canada, en Namibie, en Chine…La Terre « boule de neige » : une hypothèse à revoir© Wikimedia commons/Domaine public
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Faune Ediacara600 MaMoulage de Charnia masoni. Charnia, typique de l’Ediacarien, serait un Vendobionte, groupe d’animaux au corps mou et aplati. La faune d’Ediacara doit son nom aux collines du même nom, situées près d’Adélaïde en Australie.Dickinsonia costata, genre fossile, emblématique de la faune d’Ediacara. Considéré majoritairement comme un animal, Dickinsonia pourrait également être un champignon ou un représentant d’un règne aujourd’hui éteint. © Wikimedia commonsParvancorina est un genre éteint de petits animaux benthiques de l’Ediacarien. © Wikimedia commons/M. MiyasakaSpriggina, qui ressemble à un vers ou à un trilobite primitif, est typique de la faune d’Ediacara. © Wikimedia commons/M. De Stefano/MUSE
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Explosion cambrienne541 à 530 MaCette courte période, à l’échelle géologique, voit apparaître la plupart des grands embranchements actuels des animaux pluricellulaires et une grande diversification des espèces. La faune de Burgess, découverte en 1909 a révélée cette « explosion », qui n’a été réellement étudiée qu’une cinquantaine d’années plus tard.Fossile de la pièce buccale d’Anomalocaris, genre éteint apparenté aux arthropodes. Des fossiles d’Anomalocaris ont été découverts dans les schistes de Burgess en Colombie Britannique. © Wikimedia commons/J. St JohnÀ gauche, un fossile d'un Ottoia, un ver marin carnivore vivant au Cambrien dans la faune de Burgess (Canada). Au milieu et à droite, les contenus intestinaux du ver : des hyolithes et des brachiopodes. © J. Vannier/TPE/CNRS PhotothèqueVue d’artiste d’Opabinia regalis, est un animal fossile du Cambrien, dont la position taxonomique n’est pas encore validée. © Wikimedia commons/N. Tamura
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Premiers vertebrés
marins530 MaHaikouichthys ercaicunensis, poisson agnathe (sans mâchoire) du Cambrien. © Wikimedia commons/TaliferoPikaia gracilens, céphalocordé fossile du Cambrien. © Wikimedia commons/N. Tamura -
Apparition des plantes terrestres475 MaCooksonia, plante terrestre fossile, pouvant représenter le plus ancien type de plante vasculaire. © Wikimedia commons/Smith609Cryptospore organisée en tétrade (Tetrahedraletes medinensis). Les cryptospores sont des microfossiles produits très probablement par des plantes terrestres archaïques. Elles sont préservées sous forme de monade (cellule isolée), de dyades (deux cellules) ou, comme ici, de tétrades (4 cellules). © Wikimedia commons/PhilSteemSpores sous forme de tétrade (en vert) et spores trilètes (3 cellules) (en bleu). Spores datant du Silurien. © Wikimedia commons/Smith609
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Extinction massive des organismes
marins de l’Ordovicien/Silurien485 à 420 MaLa succession de plusieurs glaciations serait à l’origine de cette extinction massive des organismes marins. Mais une autre hypothèse, plus récente, serait que cette extinction massive pourrait être due à l’appauvrissement en oxygène dans les couches profondes des océans. Les concentrations en métaux, parallèlement, augmentent. Ces eaux profondes remontent à la surface et se mélangent aux eaux du plateau continental, riches en biodiversité. Cela entraine une extinction massive d’organismes marins et une pollution des sédiments. L’observation de fossiles de plancton malformé, indicateurs de cette pollution aux métaux lourds, pourrait être un outil pour identifier les phases précoces de ces crises dans les archives géologiques.En savoir plus : Les métaux lourds impliqués dans les grandes extinctions du passé ?Une diatomée Eucampia Antarctica, acteur important de la pompe biologique. Lors de l’extinction Ordovicien/Silurien les organismes marins, et le plancton en particulier, auraient subi une pollution massive aux métaux lourds qui aurait entraîné une extinction massive. © L. Armand/KEOPS/CNRS Photothèque -
Extinction du Dévonien380 à 360 MaCette extinction a surtout touché les espèces océaniques, notamment les coraux, mais aussi les mollusques marins, les trilobites ou encore les poissons. Un enchaînement de phénomènes serait à l’origine de cet épisode d’extinction massive : une élévation des températures qui, en favorisant le développement des espèces végétales terrestres et donc la photosynthèse, provoque une diminution de la concentration en CO2 de l’atmosphère et, ainsi, une diminution des températures.Fossile d’ammonite, céphalopode disparu. © Wikimedia commons/L. ShyamalTetracoralla, ou Rugosa, des coraux fossiles. (Dessin de E. Haeckel) © Wikimedia commons/Domaine public
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Extinction Permien-Trias252 à 245 MaCette crise biologique, probablement la plus importante de l’histoire de la Terre, aurait fait disparaître 95% des espèces marines et 75% des vertébrés. Mais que s’est-il passé ? Des études menées en 2009 dans le bassin du Karoo en Afrique du Sud, ont montré qu’une succession d’évènements serait à l’origine de cette extinction massive. Et même qu’il s’agirait en fait d’une série d’extinctions très rapprochées dans le temps, en quelques millions d’années. L’explication privilégiée est celle d’un épanchement volcanique massif au niveau des trapps de Sibérie. Mais une autre hypothèse est également évoquée, la chute d’un petit corps céleste. Enfin, l’injection de CO2 généré par les trapps de Sibérie aurait eu pour conséquence une élévation importante de la température moyenne de la planète, de l’ordre de 10°C.Conodontes, formes denticulées fossiles ayant disparues au Trias. Ces fossiles représenteraient des dents de vertébrés. © Wikimedia commons/Domaine publicLac de Redstone, plateau de Poutorana en Sibérie. Un épanchement volcanique massif au niveau des trapps de Sibérie pourrait être à l’origine de l’extinction massive du Permien-Trias, probablement la plus importante de l’histoire de la Terre. © Wikimedia commons/T. V. Voronkov
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(75% des espèces marines disparaissent)Extinction massive200 Ma
Qu’est-ce qu’une extinction de masse ?
Série : Un monde vivant, histoires de biodiversité
Réalisateur : Sophie Bensadoun
Conseiller scientifique : Franck Courchamp
Producteur : CNRS Images (2010) -
Extinction Crétacé-Tertiaire66 MaCette extinction massive est certainement la plus connue, car elle marque, entre autres, la disparition de tous les dinosaures non aviens. Mais de nombreuses espèces de plantes et d’invertébrés ont également disparues lors de cette courte période de temps survenue il y a 66 millions d’années. Cette crise biologique a par ailleurs permis aux mammifères de se développer et de s’imposer dans toutes les niches écologiques. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cette extinction massive. Un impact de météorite pourrait en être à l’origine : l’impact aurait soulevé un énorme nuage de poussière, bloquant la lumière du Soleil sur une grande partie de la Terre et une augmentation des aérosols soufrés dans l’atmosphère. Cette hypothèse est renforcée par la présence d’iridium en quantité anormalement importante dans la fine couche d’argile séparant le Crétacé du Tertiaire. L’iridium est un métal très rare sur Terre, mais abondant dans les astéroïdes. Mais cette crise pourrait aussi être la conséquence d’une éruption volcanique exceptionnelle. Responsable de la formation des trapps du Deccan (Inde), cette éruption, en projetant dans l’atmosphère, pendant des centaines de milliers d’années, d’énormes quantités de gaz, CO2 et SO2, serait à l’origine des extinctions d’espèces à grande échelle.Hadrosaures ou "dinosaures à bec de canard". © Eric BUFFETAUT/ CNRS Photothèque(ou Crétacé-Paléogène)Les sciences de la Terre au lycée – La crise Crétacé-Tertiaire CNRS/sagascience « Evolution » - Le Paléogène et la radiation des mammifères
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Homo Sapiens200.000 ansReconstitution hypothétique de Plesiadapis tricuspidiens, petit primate ayant vécu entre 58 et 52 millions d'années. C'est un proche cousin des "primates vrais", le groupe auquel l'homme et les grands singes appartiennent. © M. Orliac/CNRS PhotothèqueCrâne d’Homo habilis. © Y. Coppens/CNRS PhotothèqueMoulage du crâne holotype de Sahelanthropus tchadensis TM 266-01-060-1, surnommé Toumaï, en vue facio-latérale. Sahelanthropus tchadensis est le nom donné à un ensemble de fossiles appartenant à une espèce éteinte de primates, considérée par une partie seulement de la communauté scientifique comme un hominine bipède. Le premier spécimen fossile, surnommé « Toumaï » et dont l'âge est estimé à environ 7 millions d'années, a été découvert au Tchad par l'équipe de Michel Brunet en juillet 2001. © Wikimedia commons/D. Descouens
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6ème extinction200.000 ans
La fin du monde ?
Série : Un monde vivant, histoires de biodiversité
Réalisateur : Sophie Bensadoun
Conseiller scientifique : Franck Courchamp
Producteur : CNRS Images (2010) -
Précambrien3,5 à 543 millions d’annéesRoches métamorphiques découvertes dans la formation d'Isua, au Groenland. Elles datent de 3, 8 milliards d’années. © C. Fresillon/CBM/CNRS PhotothèqueKomatiite et texture en spinifex datant de 3, 4 milliards d'années, découverts en Afrique du sud. © C. Fresillon/CBM/CNRS Photothèque
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Cambrien543 à 488 MaFossile d'un "Anomalocaris" du Cambrien inférieur. © J. Vannier/TPE/CNRS PhotothèquePièce bucale d’Anomalocaris, animal fossile du Cambrien. © Wikimedia commons/James St. JohnReconstitution de l’anomalocaride Hurdia, animal fossile du Cambrien. © Wikimedia commons/F. LetendreReconstitution de Wiwaxia corrugata, animal fossile du Cambrien.© Wikimedia commons/Matteo De Stefano/MUSE
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Ordovicien488 à 444 MaFossile de ver paléoscolécidé, datant de l'Ordovicien inférieur. © E. Martin/TPE/CNRS PhotothèquePièces fossiles de petite taille (0,1 à 5 mm) formées de phosphate de calcium, organismes marins aya Légende : Pièces fossiles de petite taille (0,1 à 5 mm) formées de phosphate de calcium, organismes marins ayant vécu du Cambrien au Trias. © N. Poupinet/CNRS PhotothèqueFossile de Furca, un arthropode de l'Ordovicien inférieur. © E. Martin/TPE/CNRS PhotothèqueFossile de Pirania, une éponge de l'Ordovicien inférieur. © E. Martin/TPE/CNRS Photothèque
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Silurien444 à 416 MaMontage photographique de plusieurs clichés d'une écaille de Nostolepis sinica. Ce poisson du silurien supérieur, soit environ -410 millions d'années, est originaire du Yunan (Chine). © S. Laroche/CNRS PhotothèqueVue d’artiste d’Eurypterus, appelé aussi Scorpions de mer, groupe ayant vécu au Silurien.© Wikimedia commons/O. SoulCooksonia, une plante vasculaire primitive du Silurien.© Wikimedia commons/ V. Koistinen
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Dévonien416 à 360 MaIcriodus lotzei, organismes marins du Dévonien inférieur. © N. Poupinet/CNRS PhotothèqueUne des étapes de la réalisation d'une reconstitution/sculpture 3D numérique d'un des premiers tétrapodes (vertébrés à pattes) connus du Dévonien Supérieur du Groenland : Acanthostega gunnari. © M. Boulay/S. Steyer/2011/Cossima productions-Paris/CNRS PhotothèqueAnimation du cycle de marche d'un tétrapode du Dévonien. © Wikimedia commons/Domaine publicChaleuria cirrosa, plante terrestre du Dévonien. © Wikimedia commons/J. St JohnReconstitution de Porolepis, un poisson sarcoptérygien (vertébrés à mâchoires) du Dévonien. © Wikimedia commons/D. Bogdanov
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Carbonifère360 à 300 MaPièces fossiles de petite taille (0,1 à 5 mm) d’organismes marins, Paragnathodus commutatus, ayant vécu au Carbonifère inférieur. © N. Poupinet/CNRS PhotothèquePièces fossiles de petite taille (0,1 à 5 mm) d’organismes marins, Siphonodella lobata, ayant vécu au Carbonifère inférieur. © N. Poupinet/CNRS PhotothèqueVue d’artiste d’Arthropleura, un arthropode fossile du Carbonifère. Cet animal pouvait mesurer jusqu’à deux mètres de long. © Wikimedia commons/T. BertelinkVue d’artiste de Stethacanthus, genre fossile de requins primitifs ayant vécu du Dévonien au Carbonifère. © Wikimedia commons/DIBgd
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Permien300 à 251 MaReconstitution 3D d'un paysage typique des régions montagneuses du Permien. C'est un petit lac intramontagneux qui correspond à la reconstitution d'une partie du nord du Massif central il y a environ 300 millions d'années. Des prêles géantes, de 20 à 30 mètres de haut, dominaient alors la végétation.© M. Boulay/S. Steyer/2011/Cossima productions-Paris/CNRS PhotothèquePoisson osseux (actinoptérygien) trouvé dans des "schistes" (argilite) bitumineux du Permien de Muse, en Saône-et-Loire. © C. Delhaye/Museum d'histoire naturelle Jacques de La Comble/CNRS PhotothèqueAmmonites permo-triasiques. Ces spécimens illustrent la rapide reconquête de la biodiversité après la crise d'extinction Permo-Trias (-252 millions d'années). © J. Thomas/A. Brayard/Biogéosciences-Dijon/CNRS PhotothèqueReconstitution/sculpture 3D d'un tétrapode du Permien, Diplocaulus. Il mesurait 1 mètre de long. © M. Boulay/S. Steyer/2011/Cossima productions-Paris/CNRS Photothèque
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Trias251 à 200 MaReconstitution de Bobasatrania canadensis, genre éteint de poissons Ostéichthyens (poissons osseux). © Wikimedia commons/DiBgdTête de stégocéphale, Métoposaurus ouazzi, du Trias supérieur. © CNRS PhotothèqueCoelophysis, un des premiers dinosaures chasseurs, pouvant mesurer jusqu’à trois mètres. © NBS Photo/Domaine publicVue d’artiste d’Herrerasaurus ischigualastensis, dinosaure carnivore du trias. Il mesurait entre trois et cinq mètres. © Wikimedia commons/F. WierumMystriosuchus, genre éteint de phytosaure, reptiles crurotarsiens comme les actuels crocodiles. © Wikimedia commons/J. Lacerda
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Jurassique200 à 145 MaDimorphodon macronyx, ptérosaure du Trias inférieur. © Wikimedia commons/M. P. WittonEmpreinte de dinosaure sauropode sur le site paléontologique de Plagne (Ain). Sur ce site ont été mises au jour des empreintes de très grande taille, de 1,20m à 1,50 m de diamètre au total, laissées au Jurassique supérieur par des dinosaures sauropodes (grands dinosaures au long cou) dépassant 30 tonnes. © H. Raguet/CNRS PhotothèquePonte d’oviraptorosaure du Crétacé supérieur du Jiangxi, en Chine. Les chercheurs ont étudié ces œufs fossilisés qui contenaient encore des embryons de ces dinosaures bipèdes munis de bec. L’analyse géochimique a permis de déterminer qu’ils étaient couvés à une température comprise entre 35 °C et 40 °C. © R. Amiot/LGL-TPE/CNRS PhotothèquePetits amas de pyrite en forme de framboise. Il y a environ 145 millions d'années, ces concrétions se sont formées de façon précoce dans des sédiments marins sous l'action de l'activité métabolique de bactéries. Elles viennent des falaises actuelles du Boulonnais (Nord de la France) alors que la région étaient recouverte par les mers au Jurassique supérieur. © P. Recourt/N. Tribovillard/CNRS PhotothèqueChilesaurus, dinosaure théropode du Trias supérieur. © Wikimedia commons/ArcovenatorEuropasaurus holgeri, dinosaure sauropode, quadrupède et herbivore, ayant vécu au Jurassique supérieur. © Wikimedia commons/G. Boeggemann
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Crétacé145 à 65 MaMymarommatidae, petite guêpe parasite piégée dans de l'ambre. © M. Svojtka/CNRS PhotothèqueSédiments marins du Crétacé affectés par des plis et des failles montrant qu'il y a un raccourcissement, lié à la compression qui s'est faite lors de la surrection des Andes. © Y. Lagabrielle/INSU/CNRS PhotothèqueCes deux fleurs du Crétacé moyen font partie des plus anciennes fleurs connues. © T. Le Diouron/CNRS PhotothèquePlumes primitives d'oiseaux archaïques ou de dinosaures aviens, trouvées dans de l'ambre translucide et datant du Crétacé. Leur structure est comparable à celles des plumes d'oiseaux modernes. © V. Perrichot/D. Neraudeau/CNRS Photothèque
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Paléogène65 à 23 MaVue en 3D du squelette d'une "momie" de grenouille de l'espèce Thaumastosaurus gezei, daté entre 34 et 40 millions d'années. On appelle "momie" les fossiles préservant la forme externe de l'animal. © R. Boistel/F. Laloy/IPHEP/CNRS PhotothèqueMaxillaire de Krabia minuta, un fragment fossile provenant d'un primate anthropoïde. Il comporte 5 dents et date de l'Eocène, il y a 35 à 34 millions d'années. © Y. Chaimanee/CNRS PhotothèqueVue d’artiste d’Anthracotherium magnum, mammifère omnivore éteint, proche des hippopotames. © Wikimedia commons/D. BogdanovVue d’artiste d’Arsinoitherium zitteli, mammifère éteint, apparenté aux éléphant. © Wikimedia commons/D. BogdanovVue d’artiste de Barylambda faberi, plantigrade fossile. © Wikimedia commons/D. Bogdanov
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Néogène23 Ma à aujourd’huiMolaire fossile d'un Homininé, trouvée à l'ouest du rift africain, à Ishango, en République démocratique du Congo. Les comparaisons avec 68 dents de différents Homininés confirme que cette molaire appartient à un individu de la période de transition Plio-Pléistocène, entre 2,5 millions et 2 millions d'années avant notre ère. © I. Crevecœur/IRSNB/CNRS PhotothèqueFossile de femelle d'oursin marsupial Temnotrema bigoti, du Pliocène. © D. Neraudeau/J.-C. Dudicourt/INSU/CNRS PhotothèqueFossile d’Alnus kefersteinii, espèce éteinte datant du Miocène. © Wikimedia commons/Domaine publicSpores de champignons piégés dans l'ambre qui confirment le climat humide et chaud du bassin amazonien au Miocène moyen. © D. de Francheschi/CNRS PhotothèqueEcphora gardnerae, un mollusque gastéropode marin prédateur, ayant vécu au Miocène. © Wikimedia commons/Domaine public
La saga continue
De la molécule à la cellule, la compréhension de l’apparition et de la conquête de la vie sur Terre mobilise les scientifiques de nombreuses disciplines, de la chimie à la biologie en passant par l’astrophysique, l’histoire des sciences ou la philosophie.
Aujourd’hui, télescopes et sondes d’exploration, de plus en plus perfectionnés, de plus en plus précis, permettent d’ouvrir une fenêtre sur l’univers. Une fenêtre sur notre passé et, qui sait, sur d’autres formes de vie que la nôtre. En 2020, le rover Exomars décollera pour mener une étude in situ de la planète Mars ; en 2022, ce sera le tour de JUpiter ICy moons Explorer (JUICE) de partir étudier les lunes glacées de Jupiter, Callisto, Europe et Ganymède – arrivée prévue sur place vers 2030. Une exploration spatiale qui en est encore à ses prémices.
De la Terre à la Lune, de la Terre au reste de l’univers : ce sont plus de deux cents milliards d’étoiles qui brillent dans notre galaxie, accompagnées par des centaines de milliards de planètes qui gravitent autour d’elles : que s’y passe-t-il? Que s’y est-il passé ? Que peut-il encore s’y passer ? Les hommes tentent de repousser toujours plus loin les limites de la connaissance. Si petit à petit certains mystères des origines de la vie se révèlent, nous n’en connaissons qu’une brève histoire.