Nickel
> NUMÉRO ATOMIQUE 28
> MASSE ATOMIQUE 58,69u
Famille
Métaux de transition
État physique naturel
Solide. Le corps simple est un métal blanc argenté.
Étymologie
viendrait du suédois kopparnickel qui signifie “faux cuivre”.
Découverte
isolé par le chimiste suédois Axel Fredrik Cronstedt en 1751, à partir d’arséniures de nickel. On retrouve du nickel dans des objets en bronze datant au moins de 3500 avant JC.
Utilisations
En métallurgie, le nickel est principalement utilisé en alliage avec d’autres métaux (fer, manganèse, cobalt cuivre, etc.) pour renforcer les aciers face à la rupture mécanique, mais aussi l’oxydation ou la corrosion; le nickel entre dans la composition de nombreuses pièces de monnaie et a même donné son nom aux pièces de cinq cents américaines; en bijouterie où il est ajouté à l’or en plus ou moins grande quantité pour lui donner des teintes variées (ors jaune, rose ou blanc); fabrication d’aimants ou d’écrans magnétiques; utilisé comme résistance chauffante dans de petits appareils électroménagers par exemple; pour la fabrication de superalliages utilisés pour la fabrication de réacteurs ou de certaines chaudières auxquels il apporte une plus grande résistance aux hautes températures.


Quoi de neuf dans les labos ?
Deux nouvelles études menées par des équipes internationales où sont impliqués l’Institut de physique nucléaire d’Orsay (IPNO, CNRS/Université Paris-Sud), le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CSNSM, CNRS/Université Paris-Sud) et l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg), indiquent que le nickel-78 est probablement un noyau doublement magique. Cette découverte éclaire notre connaissance de la structure de ce noyau très riche en neutrons intervenant notamment dans la nucléosynthèse stellaire.
La start-up créée en août 2016 produit des sels de nickel à partir d’une plante dite hyperaccumulatrice, qui extrait le métal du sol. Le procédé breveté est le fruit d’une collaboration entre le Laboratoire réactions et génie des procédés et le Laboratoire sols et environnement.
Avec sa haute énergie par unité de masse, le dihydrogène est un vecteur idéal pour la production d’énergie. Il s’obtient par électrolyse de l’eau, une réaction qui réclame le passage d’un courant électrique entre deux électrodes: une anode et une cathode. Les anodes en silicium présentent de nombreux avantages, mais ont besoin de lumière et s’usent particulièrement vite. Des chercheurs ont développé une nouvelle technique pour les rendre plus efficaces, plus résistantes et moins chères.
En Équateur, le développement des activités pétrolières et la déforestation associée, notamment dans la région nord amazonienne, entraînent des effets délétères sur les écosystèmes mais aussi sur la santé des populations, en raison surtout des conditions de vie, souvent précaires, propres à l’Amazonie. Les populations sont donc exposées par inhalation, ingestion et contact dermique à un cocktail de polluants dont des métaux lourds. Des chercheurs ont pu distinguer les pollutions issues de phénomènes naturels (comme les volcans), de l’agriculture et de l’exploitation pétrolière.
Des chercheurs de l’Institut de Recherche sur la Catalyse et l’Environnement de Lyon(CNRS/Université de Lyon) et de l’European Synchrotron Radiation Facility (ESRF, Grenoble) ont mis en évidence le rôle primordial de certaines molécules de monoxyde de carbone adsorbées (CO multi-liés) pour la conversion de gaz de synthèse en hydrocarbures (synthèse Fischer-Tropsch).
Certaines plantes sont capables d’extraire les métaux lourds contenus dans le sol et permettent aussi de récupérer des métaux parfois aussi précieux que toxiques. Car ces « hyperaccumulatrices » ont un super-pouvoir: elles sont capables de stocker dans leurs feuilles les métaux lourds… Il ne reste alors plus qu’à les récupérer, grâce à un traitement thermique et chimique 100% écologique.