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Magnésium

> SYMBOLE Mg
> NUMÉRO ATOMIQUE 12
> MASSE ATOMIQUE 24,3u
12
Mg
24,3

Groupe

2

Famille

Métaux alcalino-terreux

État physique naturel

Solide

Étymologie

Du grec magnesia qui désignait un nome (ou département) grec riche en magnésium.

Découverte

Le chimiste britannique Humphry Davy en a isolé la forme métallique en 1808..

Propriétés et généralités

En biologie, le magnésium intervient dans de nombreuses réactions biochimiques. Il est l’élément constitutif de la chlorophylle qui est le catalyseur principal de la photosynthèse. L’organisme humain adulte contient environ 24g de magnésium réparti pour une moitié dans les os et l’autre moitié dans les tissus. Une carence en magnésium provoque de nombreux symptômes dont l’anxiété, la fragilité musculaire ou crises d’épilepsie. Le magnésium présent dans le corps est apporté par l’alimentation. Mal assimilé par l’organisme, il ne peut pas y être stocké.

Utilisations

Dans l’industrie automobile et la mécanique, il est largement employé en alliage car il est plus léger que l’aluminium par exemple.

En savoir plus

  • Dans l’Univers, le magnésium est produit dans de grandes étoiles vieillissantes par l’addition de trois noyaux d’hélium et un noyau carboné.
  • Le magnésium représente 13 % de la masse de la planète et est le troisième élément le plus abondant dans l’eau de mer, après le sodium et le chlore.

Combustion d'une particule de magnésium
Combustion d'une particule de magnésium dans un environnement de CO2 (dioxyde de carbone) et en conditions de gravité réduite. La combustion du magnésium est accompagnée d'une libération de lumière très vive. C'est une réaction d'oxydo-réduction violente. © LCSR/CNRS Photothèque
Lac Noir dans la dépression de Danakil, en Ethiopie
Ce lac chaud (70°C) est rempli d'une solution saturée de chlorure de magnésium. Il s'agit d'un environnement multi-extrême qui combine très fortes températures (jusqu'à 115 °C), très bas pH (souvent des valeurs négatives), saturation en sels divers (30-50%) et présence de gaz toxiques. C'est un site privilégié pour étudier les limites de la vie microbienne et qui pourrait constituer un bon analogue des environnements de la Terre primitive. © José María LOPEZ-GARCIA/ESE/CNRS Photothèque

Quoi de neuf dans les labos ?

De plus en plus utilisées par les nouvelles technologies (smartphones, tablettes), les batteries «Li-ion» s’avèrent aussi de plus en plus gourmandes en ressources pour fonctionner. Une solution consiste au développement de batteries Li-ion organiques, plus vertes. Des chercheurs ont découvert un moyen inédit d’augmenter l’énergie de ces batteries Li-ion organiques grâce à l’ajout de magnésium. Ces résultats pourraient permettre le développement de nouvelles batteries à faible impact environnemental et plus compétitives par rapport aux batteries Li-ion actuelles.

Pour remplacer les électrolytes organiques liquides potentiellement inflammables des batteries Li-ion, des chercheurs ont mis au point une batterie à électrolyte solide à partir d’un borohydrure conducteur ionique et d’une anode nanocomposite à base d’hydrures métalliques de magnésium et de titane. Cette batterie présente une capacité de stockage élevée et réversible, et conserve 85% de sa valeur initiale pendant les 25 premiers cycles de charge/décharge.